Médicaments génériques : la fausse bonne idée de la sécu du Loiret

Publié le par Moonbloggeur

La CPAM du Loiret (Caisse Primaire d'Assurance Maladie) vient de sortir de sa poche une arme infaillible, selon eux, pour obliger les assurés à utiliser des médicaments génériques. Et oui, car toujours selon la CPAM du Loiret, les habitants de notre département seraient des mauvais élèves en la matière. Le taux de substitution des médicaments de marque par les génériques y est très bas (74 %, alors que les résultats nationaux sont de 82 %), ce qui place le Loiret dans le peloton des 3 plus mauvais départements.

La CPAM du Loiret a donc décidé de réagir. A partir d'aujourd'hui, elle n'appliquera plus le "tiers-payant" (avance des frais de pharmacie) à ceux qui refuseront de se soigner avec des génériques. Bonne idée, me direz-vous, surtout qu'elle donne souvent de bons résultats ? Oui, mais, et encore une fois, ce sont les pauvres et les malades qui trinquent, qui eux n'auront bien sûr pas le choix. Mais pour ceux qui ont les moyens de payer les médicaments de marque "par-ce-que-c'est-bien-connu-les-médiments-génériques-sont-des-sous-médicaments", ce ne sera pas tout à fait le même son de cloche, la menace du porte-monnaie n'ayant souvent aucune conséquence sur les "riches".

Enfin bon, c'est bien connu, les pauvres, on ne les force pas à tomber malade, tout de même !!!
Puis, y-a-pas de raison que ça soit toujours les riches qui payent pour les pauvres !!! Ouh là, je deviens réac, là, stop !!!

Sources : La République du Centre, France Bleu Orléans

Publié dans Santé

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M
Moon, tu critiques tout systématiquement mais sur ce point, l'industrie pharmaceutique n'a plus le choix. Il reste aussi à convaincre les quelques clients qui n'ont pas franchi le pas de l'utilisation de ces génériques. Tu te dis septique sur l'efficacité mais elle est identique, l'enrobage change et je reconnais qu'ils sont parfois un peu rapeux.
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M
@ Gégé : pour moi, le médicament générique reste un médicament avant tout, le principal c'est qu'il soigne. Mais je me pose la question alors : pourquoi ne pplus rembourser tout simplement les médicaments de "marque" ou alors les interdir ?Enfin bon, je pense quand même que le problème se situe plutôt des fabricants de médicaments, qui produisent souvent les mêmes médicaments avec deux marques différentes (générique et non-générique). C'est avant tout une industrie, il faut s'en souvenir. Alors pourquoi cette industrie, largement rentable, ne mettrait pas la main à la poche ? Pourquoi toujours stigmatiser les malades ?
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G
Un médicament générique reprend le principe actif du médicament original dès lors que celui ci n'est plus protégé par son brevet de découverte. Les laboratoires découvreurs ont donc le temps de récupérer les coûts de recherche sur les premières ventes.Le prix des génériques correspond aux seuls frais de production, prix qui devrait être celui de l'original si leslaboratoires n'utilisaient pas la renommée de leurs médicaments pour maintenir un prix élevé.L'encouragement à utiliser les médicaments génériques est donc bon. Ce n'est pas une médecine au rabais. La rumeur, colportée quelques fois par le monde médical ou pseudo médical, sur la moindre efficacité des génériques n'est pas fondée. Elle conforte les laboratoires à pratiquer des prix injustifiés au détriment des finances de la CPAM, finances qui sont nos cotisations.Certes la mesure peut sembler radicale, je ne pense pas qu'elle soit au détriment des plus désargentés, encourageons les génériques.
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2
L'important n'est-il pas de se soigner et de guérir à l'aide de produits adaptés quelque soient leur prix et surtout à moindre coût pour le patient. Croire qu'un médicament, serait au même titre qu'un jean de marque, de meilleur qualité... serait vraiment une erreur. Je suis certainement plus inquiet par les forfaits non pris en charge par la SS et le coût de plus en plus élevé des mutuelles, que par les médicaments génériques, qui quoi qu'on en dise ne sont pas moins efficaces malgré leur prix d'achat plus faible. Il est vrai que le riche comme vous les nommez pourront toujours se soigner. Par contre, le pauvre risquerait bien, générique ou pas, ne plus pouvoir se rendre chez son généraliste d'ici peu si ce n'est déjà le cas.Alors ne nous trompons pas de combat.
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